Pérenniser la culture de la bientraitance à travers cinq vidéos touchantes

©Photo gracieuseté

Joanie Forget, gestionnaire au Centre d'hébergement Saint-Eusèbe; Nathalie Champagne, gestionnaire au Centre d'hébergement de Saint-Jacques; Geneviève Fournier, gestionnaire au Centre d'hébergement Sylvie-Lespérance et responsable du projet; Annie Plante; Audrey Lépine, directrice adjointe de l’hébergement des personnes âgées pour le CISSS de Lanaudière; Jean-François Blais, directeur de l’hébergement des personnes âgées pour le CISSS de Lanaudière, Micheline Bouvier; Eric Bellefeuille, président-directeur général adjoint pour le CISSS de Lanaudière et Philippe Ethier.

Grâce au travail d’une équipe dévouée à la cause de la bientraitance, cinq vidéos ont été conçues et présentées lors d’un lancement qui a eu lieu au Centre d’hébergement Saint-Eusèbe, le 22 janvier dernier. Des dizaines de personnes se sont rassemblées pour le visionnement de ces capsules dans lesquelles des résidents, des familles et des employés se livrent sur ce sujet.

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Les capsules ont pour noms « L’accueil du résident », « L’histoire de vie du résident », « Les repas offerts dans le milieu de vie », « L’intimité du résident » et « Les loisirs dans le milieu de vie ». Elles mettent en scène des témoignages de membres du personnel ainsi que des résidents des centres d’hébergement Sylvie-Lespérance, Saint-Eusèbe et de Saint-Jacques concernant les actions prises sur le terrain au quotidien dans un but de bientraitance.

Micheline Bouvier, chargée de projet, décrit le concept comme « une approche valorisant le respect de toute personne, de ses besoins, ses demandes et ses choix, y compris ses refus ». Elle ajoute que, dans cette optique, les intervenants cherchent constamment à s’adapter à l’environnement du résident. « Il ne faut jamais perdre de vue qu’en chacun de nous réside un ainé en devenir dont la dignité repose sur le respect de sa personne. Après l’élaboration de ce projet, nous sommes convaincus que nous sommes tous responsables de la pérennisation d’une culture de bientraitance », a ajouté Mme Bouvier.

« Quel beau défi que de faire connaitre le professionnalisme, l’engagement et la détermination des collègues que j’ai côtoyés. » - Micheline Bouvier, chargée de projet

Les vidéos conçues ne serviront pas qu’à sensibiliser les centres de la région. En effet, le président-directeur général du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière, Philippe Éthier, est convaincu que « la portée de ces capsules va dépasser les murs du CISSS de Lanaudière ». Il a particulièrement apprécié l’approche du projet qui, plutôt que de se concentrer sur les agissements à éviter dans les centres d’hébergement pour ainés ou les établissements de santé, fait la promotion des gestes à susciter et à prioriser. « C’est une grande fierté que le lancement se déroule ici! »

D’autres outils de communication sont en développement et viendront s’ajouter afin de consolider les pratiques de bientraitance.

Commentaires

Plusieurs personnes qui ont assisté au visionnement ont été invitées à commenter. Annie Plante, directrice générale adjointe du CISSS de Lanaudière, a pris la parole pour féliciter l’équipe pour cette promotion de la bientraitance. Elle s’est dit très touchée de voir à quoi ressemblait le quotidien du personnel en CHSLD.

Une dame qui travaille présentement dans le domaine de la santé a aussi été très émue en voyant le quotidien des soignants en centres d’hébergement : « En regardant les images, j’ai été convaincue que je ne voulais pas prendre ma retraite tout de suite! » Une autre femme a révélé qu’elle n’avait jamais fréquenté un CHSLD et que le visionnement des capsules lui avait permis de « démystifier » ce type de milieu de vie.

Sylvie Beauchamp, la fille d’un homme qui résidait au centre de Saint-Jacques, mais qui est malheureusement décédé, a aussi témoigné. Ayant elle-même participé aux capsules, elle souhaitait partager sa gratitude aux intervenants qui ont assisté son père: « Merci d’avoir pris soin de lui comme s’il était de votre famille. Je veux que vous sachiez que votre travail fait une différence. »

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