Actualités
Retour07 janvier 2025
Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca
Mélanie St-Martin, un bénévolat enrichissant
Personnalités de l'année 2024
©Photo Élise Brouillette - L'Action
Mélanie St-Martin fait partie des Personnalités de l’année 2024 de L’Action.
Au lieu de profiter de vacances plus que méritées, Mélanie St-Martin, qui travaille comme éducatrice à Joliette depuis plus de 25 ans, fait don de soi en allant s’occuper d’enfants dans un centre de la petite enfance du Costa Rica. Pour cette initiative inspirante, l’équipe de L’Action l’a nommée Personnalité de l’année 2024.
C’est en toute humilité que Mélanie St-Martin a accepté de rencontrer L’Action afin de faire le point sur la dernière année et sur son initiative. Même si elle agit comme bénévole et va prêter main-forte, l’éducatrice qui œuvre au CPE Les Moussaillons raconte que cette expérience lui apporte autant sinon plus que ce qu’elle peut offrir aux gens du Costa Rica. « Ça me permet aussi de voir toute la chance qu’on a ici. »
Si Mélanie St-Martin nourrissait le rêve de voyager ainsi que d’aller apprendre l’espagnol tout en aidant ailleurs dans le monde, elle confie qu’elle n’osait pas le faire. Toutefois, avec le soutien de sa famille, elle a pris confiance et a bâti le projet. Elle a recherché des endroits où elle pouvait être éducatrice bénévole et s’est proposée. « J’aime voyager et découvrir d’autres cultures, mais c’est la première fois que je partais seule. J’y allais vraiment au jour le jour. »
D’ailleurs, l’éducatrice s’apprête à repartir pour un séjour de trois semaines, en début d’année 2025, lors duquel elle accompagnera de nouveau les éducatrices du Costa Rica dans un centre de Playa Del Coco. « J’ai pensé aller ailleurs, mais la garderie commence à prendre de l’ampleur et j’aime voir les enfants grandir! »
Mélanie St-Martin souligne que les approches sont très différentes au Costa Rica, notamment en ce qui concerne le contact entre les éducatrices et les parents. « Les parents sont moins protecteurs… » La façon d’administrer des soins d’hygiène n’est pas la même non plus et l’éducatrice insiste sur le fait qu’il faut aller là-bas avec de l’ouverture.
La Joliettaine explique qu’avec les années, elle se sent de plus en plus à l’aise dans son travail. « Ça devient plus facile, alors j’avais envie de me donner des défis et ce projet me permet d’aller plus loin! C’est tellement enrichissant d’aller dans ces endroits, on constate que ce sont les mêmes enfants, qui désirent les mêmes choses et qui rient pour les mêmes raisons… »
Lors de ses visites, Mélanie St-Martin essaie d’amener aux enfants du Costa Rica des choses qu’ils n’ont pas. Le lien étant bien établi entre elle et les éducatrices de là-bas, il lui est plus facile de savoir ce qui leur manque réellement. Lors de la rencontre avec L’Action, elle était justement en train de finaliser les activités qu’elle souhaitait faire avec les enfants.
« Je vais peut-être faire du bénévolat, mais ce sont eux qui m’apportent quelque chose et quand je reviens, j’apprécie ce que nous avons, je me trouve chanceuse de pouvoir vivre cette expérience. »
Pour la suite, Mélanie St-Martin aimerait éventuellement retenter l’expérience dans un autre pays, peut-être au Guatemala!
Vous pouvez aussi découvrir les Personnalités de l'année 2024 en Culture, en Communauté et en Sports!
Sur le même sujet
Béatrice Éthier a emménagé, au cours de l’année, au cœur de la résidence pour personnes âgées PAX Habitat. Un logement et les services de base lui sont fournis en échange d’heures de bénévolat. Si l’étudiante âgée de 20 ans a été charmée par la résidence, c’est avant tout son amour pour le bénévolat qui était sa première motivation et qui a guidé sa décision de prendre part à ce projet de cohabitation intergénérationnelle. Elle a confié qu’elle ressort grandie des moments qu’elle partage avec les résidents.
Mégane Bourdon est définitivement engagée dans son milieu. En tant que présidente du Regroupement des étudiantes et étudiants du Cégep Joliette de Lanaudière (RÉÉCJL), elle a mis sur pied plusieurs projets afin d’aider ses pairs à travers la précarité alimentaire et les difficultés financières qu’ils peuvent vivre. Parmi ces projets qui font une réelle différence, il y a les Collations du matin grâce auxquelles des fruits sont mis à la disposition de tous les étudiants chaque semaine. Par La Faim du mois, ce sont aussi des centaines de sacs d’épicerie gratuits qui sont distribués.
Sandro Echaquan fait partie des finalistes au titre de Personnalité de l’année en raison de toute son implication pour améliorer les soins de santé pour les membres des Premières Nations et les Inuits. Il est le premier infirmier praticien spécialisé de première ligne du Québec d’origine autochtone et il agit en tant que responsable des soins infirmiers au Centre de santé Masko-Siwin à Manawan. Professeur adjoint clinique à la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal, il fait partie de divers comités et projets de recherche sur la sécurité culturelle.
©(Photo Médialo- Mélissa Blouin)
Béatrice Éthier.
©(Photo Médialo- Mélissa Blouin)
Mégane Bourdon.
©Photo gracieuseté - L'Action
Sandro Echaquan.
Commentaires