Tribune libre
Retour25 octobre 2024
Étudiant du Cégep à Joliette - reservationweb@lexismedia.ca
L’éducation absente au profit des cellulaires, un fléau!
Lettre ouverte
Nous sommes rendus avec des jeunes surstimulés par les cellulaires et des parents négligents face à leur devoir parental. Cela est déplorable!
<>, a dit Audrey-Ann Deneault, qui est professeure adjointe de psychologie à l’Université de Montréal. Des recherches ont été effectuées et les résultats sont stupéfiants. Tout d’abord, des chercheurs ont constaté un lien entre les parents accros à leur cellulaire alors que leur enfant avait 9 ou 10 ans, donnant suite à une hyperactivité (et/ou) une inattention plus importante à 10 ou 11 ans. D’autres études ont prouvé un lien de causalité entre l’hyperactivité des enfants et le temps qu’ils consacrent à leurs écrans.
Néanmoins, il ne faut pas négliger un détail qui est plus que capital : la santé mentale. Une exposition exagérée, voire presque maladive, aux cellulaires, ou tout simplement aux réseaux sociaux, affecte considérablement la santé mentale de l’humain. Les jeunes apprennent par le <>, cela va s’en dire! Si l’enfant observe un comportement obsessionnel avec le cellulaire, il sera tenté de faire de même tout en essayant d’attirer l’attention . Les réseaux sociaux affectent aussi notre relation avec le monde extérieur. Cela génère des problèmes comme l’anxiété et la dépression et une difficulté avec l’autorégulation des émotions.
Chers parents, ce minuscule appareil à l’intention de vous modeler jusqu’à ce que vous deveniez une victime de cette drogue. Ne donnez pas cet exemple de modèle à la chair de votre chair, mais plutôt ceux de l’amour, de l’amitié, de l’entraide, de la générosité, de l’acceptation et bien plus. Donnez-leur votre amour et non l’amour de cet objet ridicule!
Wendy Rocheleau, 21 ans, vivant avec un trouble du spectre autistique.
Étudiante en tremplin DEC au cégep régional de Lanaudière à Joliette.
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