Écoles sans faim: Un appel urgent à l’action

Lettre ouverte

Est-ce trop demandé de ne pas ressentir une faim si intense qu’il en est difficile de se concentrer en classe? Trop d’enfants se retrouvent sur les bancs d’écoles sans céréales et un petit verre de lait pour débuter sa journée. Il ne devrait pas être un privilège de déjeuner le matin, mais plutôt une action matinale commune pour tous.

La demande d’accès aux repas servis par le Club des petits déjeuners ne cesse d’augmenter et elle installe une certaine panique dans ces écoles qui ne peuvent offrir de tels services sans une aide gouvernementale. D’autres organismes se présentent avec le même problème, de ne pas fournir assez aux écoles par manque de fonds. La Cantine pour tous est un traiteur social qui est passé de 3 écoles servies à 140 en seulement 5 ans. (Référence aux faits)

Ce besoin si nécessaire qu’est de pouvoir se nourrir ne devrait pas être si difficile à atteindre. Le gouvernement se doit d’intervenir et ce, rapidement. Québec solidaire propose un plan d’action qui pourrait sembler aider les jeunes à recevoir un repas à l’école sans jugement, puisqu’ils seraient offerts à tous. Personne ne devrait voir son enfant quitter le nid familial et se diriger à l’école le ventre vide, seulement, car le coût du panier est devenu exorbitant. Dans des moments comme celui-ci, il est important de se serrer les coudes et de faire les bons choix pour apporter des changements si nécessaires qui apporteraient tant de biens à ces jeunes écoliers. (appel aux valeurs)

Il faudra combien de jeunes allant à l’école sans manger pour que des changements se produisent du côté du gouvernement? Il ne devrait pas être si difficile de pouvoir assouvir ce besoin de base.

Clara Gagné, étudiante en sciences humaines au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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