Les syndiqués de ITI Hydraulik adoptent leur nouvelle convention

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©Photo gracieuseté

Les 30 syndiqués de ITI Hydraulik peuvent maintenant compter sur un nouveau contrat de travail qui comprend notamment des augmentations salariales de 22,75 %.

Réunis en assemblée générale le 13 septembre dernier, les membres du Syndicat des travailleurs de ITI Hydraulik — CSN ont voté en majorité en faveur du renouvellement de leur convention collective. Les revendications syndicales étaient surtout au niveau des clauses à incidence monétaire.

Le Syndicat des travailleurs de ITI Hydraulik — CSN représente plus de 30 salariés de l’usine de production située à Sainte-Julienne. L’entreprise est spécialisée dans la production de cylindres hydrauliques pour ascenseurs. Le président du Syndicat, Patrick Parent, a avoué que les revendications n’ont pas été de tout repos : « On partait de loin ! Au début des négociations, l’employeur voulait jeter la convention collective par terre avec ses 190 demandes de biffer des articles. Ça n’a pas été facile, mais nous sommes sortis de là sans recul au niveau de nos conditions de travail. »

Un an avant l’expiration de la convention collective, les parties ont ouvert celle-ci afin de bonifier les salaires de 5 % et de faire en sorte que l’employeur paie 90 % de l’assurance plutôt que 50 %. De plus, les échelons salariaux ont été éliminés afin de contrer les contrecoups de l’inflation. « On avait déjà absorbé une bonne partie de l’inflation, mais nous souhaitions tout de même avoir un rattrapage salarial afin d’avoir le salaire que nous méritons », a indiqué M. Parent.

Le contrat de travail, d’une durée de 6 ans, comprend notamment des augmentations salariales de 22,75 %, dont 11,75 % les deux premières années, une augmentation de 1 % des contributions au REER, une bonification significative des primes de soir et de chef d’équipe, l’instauration d’une prime de formateur, des améliorations au niveau des droits syndicaux et de conventionner des pratiques usuelles de l’employeur.

« L’expertise et le savoir-faire des membres du syndicat dans leur métier ainsi que leur mobilisation ont fait toute la différence et la fédération est fière des gains obtenus pour nos membres dans le cadre de cette négociation. Avec cette négociation, le syndicat a obtenu de très bonnes augmentations de salaire, surtout si l’on considère la réouverture de la convention collective avant son échéance », a déclaré Kevin Gagnon, président de la Fédération de l’Industrie Manufacturière (FIM).

Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière, a terminé en disant que « la cohésion des membres du syndicat ainsi que leur détermination ont permis de faire bouger les choses à la table de négociation et d’obtenir une bonne convention collective ».

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