Aux bonheurs des aînés Lanaudière

Josée Benoît, citoyenne de Sainte-Marie-Salomé

Je participe au groupe d’écriture d’Aux bonheurs des aînés Lanaudière parce qu’on nous propose plein d’exercices d’écriture stimulants. J’aime trouver les mots qui réussissent à décrire et provoquer des émotions. De plus, je revisite des époques de ma vie pour les écrire et laisser une trace. Nous, les aînés, avons du vécu et nous sommes forts sur certains aspects et plus vulnérables sur d’autres. 
 
Je célèbre la vie en participant à plein d’activités selon mes intérêts. Aussi, je continue d’apprendre, de partager, de socialiser, d’utiliser mes talents et de m’impliquer comme bénévole. 
 
Aux bonheurs des aînés nous aide à préserver notre santé physique et mentale. C’est un lieu accueillant et on s’y sent bien et respecté. C’est notre 2e maison et on y a développé un sentiment d’appartenance très fort.

Chantal Frémaux, citoyenne de Crabtree 

Le bonheur des ainés ! 

Je suis très reconnaissante qu'il y ait une journée qui souligne la contribution qu'ont les ainés au sein de leur communauté et auprès de leur famille. 

Être une ainée, c'est pour moi l'éveil d'une nouvelle vie. 

C'est la période de la vie où on se connaît le mieux. C'est le moment où on se concentre sur soi-même, où les passions ressurgissent et où nous avons enfin le temps de les vivre pleinement. 

Aux bonheurs des ainés m'a permis de vivre une nouvelle aventure en m'inscrivant au groupe d'écriture. À 63 ans, en m'offrant l'opportunité d'écrire mon premier livre, l’organisme m’a accompagné au travers du processus de rédaction. En passant par la correction, l'illustration et l'impression mais surtout l’équipe m’a encouragée! Leur aide a été précieuse et j'en suis très reconnaissante. 

Le 1er octobre, la journée internationale des personnes âgées est définitivement une journée à célébrer pour soi-même et avec nos proches. 

Lucille Boucher, 82 ans, citoyenne de Saint-Paul

Je fais partie du Bonheur des Aines depuis deux ans environ et quand, parmi toutes les activités présentées, j’ai vu « écriture des mémoires », j’ai sauté sur l’occasion ! Avec l’aide qui m’est offerte au groupe d’écriture, j’avance lentement. Une fois achevées, je serai heureuse de présenter mes mémoires à ma famille et à mes petites-filles. 

Depuis que mon mari est hébergé au CHSLD de Saint-Jacques en raison de la maladie d’Alzheimer, je me suis jointe Aux bonheurs des ainés. J’ai participé à quelques activités telles que le chant, les cours d’anglais, d’espagnol, et quelquefois j’ai fait du bénévolat. Voilà la raison d’Aux bonheurs des aînés : on bouge, on socialise, on s’amuse, on apprend ! 

Pour moi, être une aînée apporte certaines limitations qui sont plus vite oubliées en bonne compagnie. Ça aussi, c’est le pourquoi d’Aux bonheurs des ainés. 

J’avoue honteusement que je n’ai pas porté beaucoup d’attention au 1er octobre. J’apprends que ça existe depuis 1990... Ce jour a été proclamé par l’Assemblée générale des Nations Unis. Une telle journée attire l’attention du public au sort des ainés et à l’aide qui nous est donnée par des organismes comme Aux bonheurs des aînés. 

Lise Trudeau, citoyenne de Crabtree. 

Mon prénom est Lise et je suis âgée de 82 ans. Je suis membre d’Aux bonheurs des aînés depuis 2018. À cette époque, mon conjoint était atteint d’un cancer du poumon. J’allais prendre un répit deux à trois fois par semaine en faisant des casse-têtes et en prenant un café dans l’après-midi. Quand il est décédé, je me suis consacrée au bénévolat quelquefois par semaine.  

Les choses ont bien changé depuis! Je suis maintenant bénéficiaire du service de transport-accompagnement à la suite d’un accident cérébral-vasculaire. Depuis 2018, je me suis fait de nombreuses amies et amis Aux bonheurs des aînés grâce aux matinées musicales et aux après-midi tricot. J’enrichis mes connaissances en participant aux conférences. Et depuis quelques mois, je participe au groupe d’écriture pour transmettre mon histoire à mes petits-enfants. 

Personnellement, je pense que si Aux bonheurs des aînés n’existait pas, il faudrait l’inventer !