01 octobre 2024

Mélissa Blouin - mblouin@medialo.ca

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©(Photo Médialo- Mélissa Blouin)

Steve Larocque, François St-Louis, Abygaëlle Giroux, Bernard Drainville, Nancy Lapointe, Benjamin Perreault, Jean-Guy Forget (conseiller municipal), Suzanne Dauphin et Ariane Forest-Dubuc (directrice adjointe).

« Ce magnifique bâtiment encourage la créativité, le travail d'équipe et la collaboration! C’est un lieu où les élèves pourront apprendre, grandir et tisser les premiers liens d’une vie sociale riche », a commenté la directrice générale du Centre de services scolaire des Samares, Nancy Lapointe.  

Accompagné de deux élèves de troisième année, Abygaëlle Giroux et Benjamin Perreault, le Journal L’Action en a profité pour visiter l’établissement. Le jeune Benjamin a avoué qu’il avait hâte d’entamer son année scolaire dans cette nouvelle école. « Je l’avais imaginée beaucoup plus petite! Le gymnase est super grand et il y a un placard où tous les jeux pour l’éducation physique sont rangés et moi, j’aime vraiment cela », a-t-il raconté avec enthousiasme. Il a ajouté qu’il adore aussi sa professeure et ses camarades. 

De son côté, Abygaëlle aime particulièrement l’originalité des salles de classe avec leurs belles couleurs et la classe extérieure qui a été aménagée sur une terrasse au deuxième étage. « Il y a un grand banc en serpentin où on peut tous s’asseoir! » 

L’école comprend aussi un carrefour d’apprentissage, une salle d’arts et de technologies, une salle de musique, des locaux sensoriels et une salle polyvalente agrémentée de la magnifique œuvre d’art d’Étienne St-Amand. Le nouvel établissement bénéficie également d’un éclairage naturel et d’équipements à la fine pointe de la technologie. 

« Nous sommes heureux d’œuvrer dans un environnement moderne qui favorise l'épanouissement, la curiosité intellectuelle et le développement du plein potentiel des élèves! Ça représente bien plus qu'un simple bâtiment, c'est un symbole d'engagement pour l'avenir de nos enfants et tous ensemble, nous allons écrire un nouveau chapitre de l'histoire de notre communauté, aussi beau que prometteur », a déclaré le directeur de l’école des Sentiers, Steve Larocque.  

Un campus unique 

Les élèves pourront aussi profiter des nombreuses installations de la Ville se trouvant sur le terrain adjacent, dont un parc, une patinoire couverte et réfrigérée, une piscine, des terrains de tennis et un parc de planches à roulettes.  

« Je fais beaucoup de visites d'écoles, mais c’est la première fois que je vois un campus comme cela, à trois écoles, avec une cour commune », a évoqué le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, qui était de visite à Notre-Dame-des-Prairies pour l’occasion. Il s’est d’ailleurs dit très heureux de voir des monticules dans la cour de récréation, « je veux le retour des buttes et du roi de la montagne partout », a-t-il rigolé.  

L’école s’ouvre également à la communauté en donnant accès à ses installations sportives et à sa salle polyvalente, renforçant ainsi les liens entre l’école et son environnement. 

« Idéalement située à côté des deux pavillons existants, cette école s’intègre parfaitement dans notre vision d’un secteur scolaire vivant, en synergie avec nos infrastructures culturelles, sportives et de loisir. Cet établissement à la fois moderne et inspirant permettra au personnel enseignant d’encore mieux accompagner chaque élève dans son parcours », a mentionné la mairesse de Notre-Dame-des-Prairies, Suzanne Dauphin. 

Cette nouvelle construction est le fruit d’un travail acharné de plusieurs années entre divers partenaires. Elle a été rendue possible grâce à un investissement de 28 920 293 $ du ministère de l’Éducation du Québec ainsi que d’un montant de 1 189 579 $ de la Ville de Notre-Dame-des-Prairies pour des travaux d’infrastructures civiles.  

« Quand je pense à tout l’arrimage qui a été réalisé entre les différentes instances, j’en ai des frissons! Cette nouvelle école répond à un important besoin exprimé par notre communauté et je suis très fier de l’implication de notre gouvernement », a terminé le député de Joliette François St-Louis.  

©(Photo Médialo- Mélissa Blouin)

Abygaëlle Giroux et Benjamin Perreault ont profité de la présence de Bernard Drainville pour lui offrir un cadeau.

Entretien avec Bernard Drainville 

De visite dans la région pour l’inauguration de l’école primaire de Notre-Dame-des-Prairies, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, s’est entretenu avec le Journal L’Action. Il a tout d’abord avoué qu’il était toujours un peu en mode nostalgie lorsqu’il était de passage dans Lanaudière. 

« Je suis allé prendre une marche ce matin le long de la rivière L’Assomption derrière l’Académie Antoine-Manseau et sur le Boulevard Manseau. Ça me rappelle de très beaux souvenirs, car j’ai été élevé à l’Île-Dupas, mais j’ai terminé mon secondaire 5 au séminaire de Joliette et on venait toujours ici aussi pour magasiner! Quand je viens à Joliette, c’est comme si je revenais un peu à la maison, il y a un petit côté sentimental! » 

L’Action a ensuite questionné le ministre sur les futurs projets en matière d’éducation dans la région. Notamment en lien avec le manque d’espace dans les écoles secondaires. M. Drainville a avoué qu’il y a de grands besoins dans Lanaudière, puisque le nombre d’élèves qui doivent être scolarisés est en constante augmentation.  

« Actuellement, nous construisons plus d’écoles au Québec qu'il ne s'en est jamais fait depuis les années 1960, mais malheureusement, nous ne pouvons pas toutes les construire en même temps et il faut y aller par étape! Donc oui, de nouvelles écoles primaires et secondaires continueront d'être construites dans Lanaudière, mais à quel rythme, cela va déprendre de la priorisation qui est faite par les experts du Ministère. Évidemment, on souhaite qu'elles se fassent le plus vite possible! » 

Il a ajouté que cette année, ce sont 25 écoles de la nouvelle génération qui seront inaugurées au Québec. « Il y a six ans, le budget des infrastructures scolaires était de 9 milliards de dollars et aujourd'hui, il est de 23 milliards, soit une augmentation de 150%.» 

Il a continué en mentionnant que ces investissements sont effectués afin que de plus en plus de beaux moments se vivent dans le domaine de l’éducation.  

« Je ne suis pas jovialiste, je me réveille tous les matins avec 5 à 10 histoires sur ce qui ne va pas bien en éducation, mais au-delà de l’actualité, chaque jour, dans chaque classe du Québec, des choses extraordinaires se passent ! Il y a des élèves qui apprennent, qui retrouvent confiance en eux et des enseignants qui se sentent valorisés parce qu'ils font une différence dans la vie d'un jeune! Je me donne comme responsabilité de faire remonter ces beaux moments à la surface », a-t-il terminé.