12 septembre 2024

Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca

Partager sur les réseaux sociaux

©Photo Élise Brouillette - L'Action

Valérie Trudel, responsable aux communications de la CCGJ, a animé la rencontre avec Stéphane Vachon.

C’est le directeur général de Tourisme Lanaudière, Denis Brochu, qui a présenté le conférencier. Il a souligné qu’il s’agit d’un homme empreint d’humanité et d’une créativité infinie. Il a aussi mentionné qu’il était heureux que la Chambre fasse de la place à un entrepreneur touristique. 

Si l’histoire d’Arbraska a commencé en 2002 dans Lanaudière, aujourd’hui, l’entreprise représente plus de 400 employés au Canada, cinq parcs d’aventure et d’attractions aériennes et sept Treetop Trekking. Au fil des années, ce sont plus de 20 sites qui ont été développés via différentes marques au Québec, en Ontario, dans les Maritimes et les États-Unis. 

Véritable passionné, Stéphane Vachon s’est livré avec honnêteté sur l’histoire d’Arbraska et sa vision de l’innovation. « Il faut créer un milieu de vie où tous ont le droit de dire leur mot. Notre pyramide est aplatie! La profondeur de l’équipe et le facteur collaboratif nous ont donné une force immense face aux tempêtes. Le travail d’équipe permet d’affronter l’adversité. » 

L’entrepreneur a déclaré qu’il faut encadrer les employés, mais aussi encourager la passion puisque « le cœur vient combler bien des crevasses ». Il a avancé qu’une culture d’entreprise forte facilite l’arrivée de nouveaux employés dans le milieu de travail et accentue la rétention. « Il y a des employés qui sont avec nous depuis plus de 20 ans! » 

Stéphane Vachon a expliqué que la marque Arbraska s’est bâtie peu à peu, mais que jamais l’équipe n’a cessé de vouloir innover et qu’elle était préparée à rencontrer des opportunités. 

Le président a abordé sa tentative de développement à Shanghai, qui était « un défi impossible ». « J’aime ça! Je suis challengé par les cultures différentes et j’aime être confronté aux autres horizons, être inconfortable, me mettre à risque et voir ce qui va arriver… »  

Aller à la conquête des marchés signifie être capable d’adapter le produit. « Ailleurs, les façons de faire sont différentes. Au Québec, nous avons un petit marché, mais beaucoup de produits et d’innovation! » 

Stéphane Vachon a également affirmé que pour innover, il fallait être capable de se redéfinir et se questionner de l’intérieur. « Comment faire pour innover? Je change ma vision d’où je me situe dans mon industrie et je me mets en mentalité de restart-up. » 

Il a donné quelques conseils pour les jeunes entrepreneurs : « Vous avez du temps! Prenez le temps de réfléchir, car le temps joue en notre faveur. Il y a tout un aspect de synchronicité. Et en business, vos compétiteurs sont peut-être vos futurs collaborateurs ou partenaires! » 

Le conférencier a terminé en lançant à l’endroit des gens d’affaires qu’ils sont chanceux d’avoir autant de diversité économique qui s’incarne dans une jolie ville comme Joliette. « Il y a un potentiel de rayonnement, il faut que ce soit vivant et accueillant pour les jeunes entrepreneurs. Il y a un moment à saisir! »  

Cette conclusion rejoignait totalement le mot d’ouverture qu’avait auparavant adressé Pol Brisset, le président de la Chambre de commerce du Grand Joliette : « Joliette est à un temps important de son développement. On vient d’ailleurs d’inaugurer un nouveau campus universitaire. Il faut être ouvert aux idées des jeunes et des moins jeunes. C’est une période importante et plusieurs choses se trament. »