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26 juin 2024

Jason Joly - jjoly@medialo.ca

Améliorer la circulation grâce au raccordement de la rue Henri-L.-Chevrette

Route 131

Prolongement Henri-L.-Chevrette

©Photo gracieuseté - L'Action

Les futurs travaux relieront la rue Henri-L.-Chevrette à la route 131.

Un projet imminent et fortement attendu a été présenté par la Municipalité de Saint-Félix-de-Valois le 5 juin dernier. Lors d’une consultation publique, la mairesse, Audrey Boisjoly, a énuméré les étapes qui sont prévues cet été dans le but de prolonger la rue Henri-L.-Chevrette vers la route 131. « Avec l’augmentation de l’affluence journalière et la croissance de la démographie dans le nord, c’était devenu essentiel pour apporter une meilleure fluidité. »

Mme Boisjoly confie d’entrée de jeu que ce projet est une demande des citoyens résidant principalement au sein des domaines Emery et Plateau Ramsay. Ceux-ci déploraient que le fort achalandage les empêchait de sortir de l’avenue Poirier pour s’engager sur la route 131. Ainsi, la mairesse a souligné que la Municipalité travaillait sur le dossier depuis de nombreuses années et que des actions pouvaient maintenant être prises.

Des travaux dès juillet

Le projet sera séparé en plusieurs étapes. La première consiste en le prolongement de la rue Henri-L.-Chevrette afin de créer une autre voie de 250 mètres qui percera à travers un espace boisé. Audrey Boisjoly précise que plusieurs délais ont été notés dans le dossier, notamment parce que le prolongement allait se faire initialement sur un terrain privé. La portion nécessaire pour aménager la route a éventuellement été cédée à la municipalité. De plus, puisqu’un projet de développement se déroulait sur le même terrain, des discussions avec le promoteur ont freiné la progression du prolongement. « Il est soutenu autant par la Municipalité que par le promoteur parce qu’il y a un objectif de développement », souligne la mairesse. Cette dernière ajoute qu’après négociation, le promoteur a accepté de défrayer un million de dollars sur un projet dont le budget est évalué à 2,84 M$. Ainsi, il s’occupera de couvrir 100 % des paiements des aqueducs, des égouts et de l’éclairage, en plus de payer 30 % des coûts réservés pour la voirie. Mme Boisjoly précise finalement qu’elle a dû attendre un certain moment avant d’obtenir un certificat d’autorisation de la part du ministère de l’Environnement, ce qui a occasionné des délais supplémentaires.

Prolongement Henri-L.-Chevrette

©Photo gracieuseté - L'Action

Vue des travaux.

La deuxième étape servira ensuite à réduire l’extrémité de l’avenue Poirier. « L’objectif est de faire dévier le trafic par le prolongement. L’avenue Poirier va donc devenir secondaire et être fermée », explique-t-elle. Ainsi, Saint-Félix-de-Valois suivra l’avis du ministère des Transports qui recommande d’avoir le moins de sorties et d’arrêts possible sur les routes gouvernementales. Dans le cas du projet, une lumière sera installée à l’intersection du prolongement et de la route 131, ce qui permettra de réduire les risques d’accidents et d’améliorer la sécurité des utilisateurs du transport actif. L’égout sanitaire et le réseau d’aqueduc seront également prolongés, sans compter qu’une piste multifonctionnelle et qu’un trottoir seront aménagés.

La Municipalité prévoit que les travaux de la future intersection de la rue Henri-L.-Chevrette et de la route 131 se feront de juillet à août 2024. Durant cette période, l’avenue Poirier demeurera ouverte, mais la 131 devra être fermée pour quelques jours. Puis, du mois d’août à octobre se feront l’installation de ponceaux et le prolongement tant attendu. Les travaux se termineront en octobre avec la fermeture de l’extrémité de l’avenue Poirier.

Orientations environnementales

La Municipalité assure que les travaux n’auront pratiquement aucun impact sur la population, le terrain étant inoccupé. Toutefois, elle est consciente que la coupe d’une portion du boisé sera nécessaire. C’est pourquoi elle s’engage à mettre en place un plan de reboisement.

De plus, puisque Saint-Félix-de-Valois avait préalablement réfléchi à des orientations pour améliorer le développement durable, elle a voulu suivre cette voie dans son projet. La gestion des eaux pluviales est d’ailleurs l’une d’entre elles. « L’eau qui tombe dans des puisards est redirigée dans des bassins de rétention, ce qui l’empêche de rentrer dans le sol. Cela peut conduire à des problèmes comme l’érosion des bassins ou à une incapacité à contenir toute l’eau », décrit la mairesse.

Ainsi, la Municipalité a décidé d’implanter des noues végétalisées, soit des fossés gazonnés qui captent la pluie dans la terre. Combinées avec les arbres qui seront plantés, l’eau de pluie sera donc mieux absorbée. La mairesse est consciente que les arbres, bien que « de grosseurs intéressantes », ne seront pas aussi efficaces que les arbres matures actuels. Cependant, ils continueront d’oxygéner le site et d’abriter une biodiversité bénéfique pour la municipalité.

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