Faits Divers
Retour02 mars 2024
Jason Joly - jjoly@medialo.ca
Plusieurs cas de fraudes « grands-parents » en une journée
Sûreté du Québec
©Courtoisie
Des ainés de Rawdon, de Sainte-Béatrix et de Saint-Ambroise-de-Kildare ont été victimes de tentatives de fraudes.
Des cas de fraudes « grands-parents » ont été rapportés aux policiers de la Sûreté du Québec, le 23 février, dans les environs de Rawdon, Sainte-Béatrix et Saint-Ambroise-de-Kildare. Au moins quatre aînés ont été appelés par leur supposé petit-fils/petite-fille qui leur demandait plusieurs milliers de dollars pour payer une caution en raison d’un accident. Les fraudeurs imitaient très bien la voix du réel petit-enfant. Une femme à la peau foncée (noire), petite et mince, qui se déplace aux domiciles des victimes pour récupérer l’argent, est d'ailleurs suspectée pour ce genre de tentative.
Rappel des bons réflexes à adopter pour prévenir une fraude
Lorsqu'une personne reçoit une demande de confirmer ou de donner ses informations personnelles et bancaires, elle doit se poser des questions. Aucun renseignement de ce genre ne doit être divulgué au téléphone. Les fraudeurs peuvent commencer leur appel en demandant de confirmer l'identité de l'individu à l’aide des renseignements déjà à sa disposition, le but étant de le mettre en confiance. En cas de doute, il est recommandé de raccrocher et de prendre un moment de recul. Puis, le mieux est de retrouver le numéro de téléphone officiel de l’organisation en cause, de l'appeler et de vérifier la validité de la demande qui a été adressée. Il ne faut jamais rappeler un numéro de téléphone transmis par l'interlocuteur. Même si le numéro de téléphone semble officiel, il ne faut jamais se fier à l'afficheur. Les fraudeurs utilisent des logiciels ou des applications pour tromper leurs victimes. Le numéro de l’appel peut également être masqué.
Si une personne reçoit l'ordre de remettre ses cartes et ses NIP dans une enveloppe, et ce, peu importe pour qu'elle la raison, elle doit refuser et raccrocher sans hésiter. Les fraudeurs peuvent hausser le ton, se montrer insistants ou recourir à des fausses menaces pour obtenir une coopération. Aucune institution financière (ou organisme gouvernemental) ne procède ainsi.
Si une personne reçoit un appel d’un soi-disant membre de sa famille en situation de détresse (accident d’auto, détention, hospitalisation) et qui évoque un besoin urgent d’argent en plus de demander à l'individu de n’en parler à personne, il faut se méfier. Il ne faut en aucun cas envoyer d'argent, transmettre un numéro de carte de crédit ou acheter une carte prépayée (ex. carte iTunes) dans le but de fournir à l'interlocuteur les codes de ces cartes. Il est recommandé de vérifier l’histoire en appelant des parents, un autre membre de la famille ou des amis. Les fraudeurs peuvent également se faire passer pour un policier ou un avocat afin de rehausser la crédibilité de cette mise en scène.
Quoi faire lorsque l'on identifie une personne suspecte ?
Les policiers sollicitent la collaboration de chacun lors de l’observation d’une personne suspecte. Il est important de noter une brève description de celle-ci : le sexe, l’âge approximatif, la couleur de l’habillement et les signes particuliers, tels que les tatouages, cicatrices, vêtements ou bijoux. Pour les véhicules suspects, il faut relever le numéro d’immatriculation, ainsi que la couleur et la marque avant de contacter les policiers en composant le 911.
La vigilance des commerçants est aussi demandée par rapport à des achats ou des transactions de grande valeur dans leurs commerces. Il est recommandé de vérifier les noms qui se trouvent sur les cartes utilisées pour faire les achats et, en cas de doute, de composer le 911.
Pour signaler une fraude
Il est possible de communiquer avec la Sûreté du Québec au 310-4141 ou *4141 (cellulaire) ou avec un service de police local. Le Centre antifraude du Canada peut aussi être rejoint au 1 888 495-8501.
La Sûreté du Québec invite les citoyens à consulter la section Conseils de son site web (www.sq.gouv.qc.ca) afin d’en apprendre davantage sur la fraude ou de consulter le site du Centre antifraude du Canada au www.centreantifraude.ca.
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