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11 janvier 2024

Mélissa Blouin - mblouin@medialo.ca

Jacques Rougeau, un passionné au grand cœur

Personnalités de l'année

Jacques Rougeau

©(Photo Médialo- Guillaume Morin)

Jacques Rougeau se dévoue pour faire briller l’héritage familial.

La personnalité sportive du Journal L’Action a su perpétuer et faire briller l’héritage de la famille Rougeau. Devenu le premier lutteur intronisé au Temple de la renommée canadien cette année, Jacques Rougeau s’est aussi impliqué au cœur de la région pour une importante cause, en plus de transmettre sa passion à travers l’imposant projet qu’est Lutte Académie. Qu’il s’agisse de retrouvailles, de grandes fiertés ou de moments plus difficiles, les douze derniers mois ont été chargés en émotions pour l’ancien lutteur de renommée internationale.

« Ça a été une année assez mouvementée, avec le Temple de la renommée, Lutte Académie, la réunion avec mon frère et la bataille que ma conjointe mène contre le cancer du sein. Je suis surpris de recevoir ce titre du journal L’Action, mais vraiment honoré. Je crois qu’il y a plein de gens qui méritent cette reconnaissance avant moi, mais j’apprécie énormément, c’est valorisant! » 

C’est au mois d’août dernier, après quatre générations et 60 ans d’histoire, que le nom Rougeau a enfin été intronisé. En effet, le Lanaudois a été le premier lutteur choisi pour intégrer le Temple de la renommée de Project X Wrestling. « C’était aussi impressionnant que si c’était la WWE, il y avait plein de journalistes et d’amateurs de lutte, j’étais très fébrile! » Cette reconnaissance a engendré plusieurs retombées positives, alors que la nouvelle a été partagée à travers le monde. 

Jacques Rougeau a tenu à préciser que même si c’est son nom qui a été intronisé, le mérite ne revient pas qu’à lui. « Quand j’ai pris la plaque, j’ai tout de suite redirigé les honneurs vers ma famille! La reconnaissance va à mon grand-oncle Eddy Auger, à mon père Jacques et à son frère Johnny qui ont fait vibrer le cœur des Québécois durant des années, à mon frère Raymond et à mes fils. Moi, je ne suis qu’une branche dans l’arbre!» 

Il a ajouté que c’est grâce à tous ces noms que la famille Rougeau est devenue aussi iconique et présente dans la culture québécoise et canadienne. « Ils n’étaient pas seulement des numéros dans la lutte, ils étaient des héros! Quand tu allais à un spectacle, il fallait que ça se finisse avec les Rougeau! »  

Les Frères Rougeau réunis 

Un autre événement marquant, en lien avec la famille, s’est déroulé cette année. Pour la première fois depuis plus de vingt ans, les deux frères Rougeau, Jacques et Raymond, ont participé, ensemble, à un événement de lutte. « Nous avons été longtemps sans nous parler en raison de différences professionnelles en lien avec la WWE…» 

C’est au printemps dernier, lors d’un comiccon dans lequel les deux lutteurs étaient invités, que les choses ont réellement changé. « Un fan nous a demandé de chanter All American Boys et nous avons tellement ri que la glace s’est brisée! » Ils ont ensuite participé à une émission de radio et, une fois de plus, les beaux souvenirs ont pris le dessus sur les mauvais. « On revivait tous les moments des Frères Rougeau et les niaiseries que nous avons faites! On a tellement partagé de choses! » 

Après ces deux événements, Jacques Rougeau a demandé à son frère d’agir à titre de juge au cœur de son projet Lutte Académie. « Il m’a dit oui, j’étais surpris! La première fois, il l’a fait par vidéoconférence, mais il a tellement aimé ça qu’il est revenu en présentiel pour être commentateur! Il est tellement bon et très articulé! » 

Nathalie Thibodeau, la conjointe de Jacques Rougeau, a ajouté que ce dernier a toujours les yeux qui pétillent de fierté lorsque son grand frère parle. « C’est beau à voir! Il a toujours été fier de Raymond, autant comme lutteur que comme maire! » 

Les spectateurs étaient aussi heureux de retrouver les Frères Rougeau, ramenant, encore une fois, beaucoup de nostalgie. « On dirait que c’était hier qu’on luttait en finale », a mentionné Jacques Rougeau avant de confier que cette réconciliation aurait dû être faite il y a longtemps.  

« On est orgueilleux en maudit chez les Rougeau, mais la récompense est là maintenant que c’est fait! C’est un poids lourd que j’ai porté sur mes épaules pendant longtemps, ça me faisait mal chaque fois que quelqu’un me parlait de son frère, mais là, il n’y a plus rien de négatif. Je ne me souviens même pas qu’on se soit chicanés tellement on a du fun! » Jacques Rougeau a confirmé qu’il demanderait à son frère de revenir pour l’édition 2024 de Lutte Académie, « je ne pense pas qu’il sera dur à convaincre, il a adoré l’expérience! » 

Transmettre sa passion   

Rappelons que Lutte Académie est une compétition d’envergure dans laquelle les meilleurs lutteurs du Canada s’affrontent afin de remporter une somme de 10 000 $. Au cours des deux premières éditions, les gagnants ont également eu la chance de passer trois mois à l’école la plus prestigieuse de lutte, Nightmare Factory. Ce projet a été créé par Jacques Rougeau et sa conjointe dans l’optique de transmettre la passion de la lutte, mais surtout, afin d’aider de jeunes athlètes à atteindre leurs rêves. Avec cette initiative, l’ancien lutteur a aussi le sentiment de garder l’héritage de la famille Rougeau bien actif! 

En 2023, le projet a pris une grande ampleur et ce sont plus de 60 lutteurs, provenant de partout à travers le Canada, qui ont envoyé leur candidature. « Les compétiteurs ont vécu une expérience incroyable et les gagnants ont eu une visibilité énorme, alors le mot s’est passé! Nous avons gagné beaucoup de crédibilité et maintenant, c’est fou tous les gros calibres qui veulent participer, on a accompli quelque chose de grandiose! » 

Jacques Rougeau a ajouté que lui et sa conjointe investissent argent et énormément de temps dans ce projet, mais que le sentiment qui en découle compense. « C’est une grande fierté de voir la satisfaction des gens, d’être témoins des liens qui se créent entre des lutteurs provenant des extrémités du Canada et de constater la notoriété qu’acquièrent les gagnants! Mon plus grand désir serait qu’il y en ait qui percent dans les grosses ligues! »  

Le Lanaudois a aussi mentionné que deux de ses plus beaux moments de l’année se sont déroulés dans le cadre de Lutte Académie. Le premier, était de recevoir le lutteur international QT Marshall à Montréal et d’assister à son combat. Le second était de voir son fils Émile arbitrer ce même combat, « il était bon en tabarnouche », a commenté Jacques Rougeau encore ému par l’événement.  

Implication 

À travers ce grand projet, Jacques Rougeau a aussi trouvé le temps de s’impliquer auprès de sa communauté. Il a notamment donné une inspirante conférence dans une école secondaire. « J’ai fait ce qui me passionnait dans la vie, bien que plusieurs ont essayé de m’en décourager, et ça a été la meilleure décision, car quand on parle de lutte, j’ai les yeux brillants et le cœur qui bat vite! Tu as le pouvoir de faire ce que tu veux et peu importe le temps et le travail que ça prend pour y arriver, ça va valoir le coup, parce que quand tu aimes ce que tu fais, tout est plus facile », a notamment mentionné celui qui a connu une carrière professionnelle de 45 ans.  

Puis, il a participé à Experiencia de la Fondation pour la Santé du Nord de Lanaudière. Lorsqu’il a accepté l’invitation, il ne savait pas que cet événement visait à amasser des fonds pour un projet de Clinique du sein à Joliette et que sa conjointe recevrait elle-même, quelques semaines avant l’événement, un diagnostic de cancer du sein.  

La soirée a donc pris une tournure bien différente pour le lutteur et a été très émouvante. Le fait de s’impliquer ainsi pour la cause venait mettre un baume sur ce qu’ils vivaient. 

Jacques Rougeau et Nathalie Thibodeau ont d’ailleurs une grande facilité à transformer le négatif en positif. « Quand on a eu la nouvelle, on a été deux jours à pleurer, mais après on a décidé de se battre! On s’est ressaisi et depuis ce temps-là, Nathalie a toujours le sourire aux lèvres, elle est tellement bonne! » 

Le Lanaudois a tenu à mentionner que sa conjointe l’inspire et qu’elle est une force de la nature. « Elle fait sa chimiothérapie, qui l’affaiblit de plus en plus, mais elle garde toujours le moral et elle trouve même le moyen de travailler sur le site Internet de Lutte Académie! Elle m’encourage, c’est grâce à elle que je suis qui je suis! » 

Il a aussi voulu souligner le travail incroyable du personnel de l’hôpital de Joliette. « Les infirmières arrivent avec un beau sourire et sont toujours positives! Elles font leur job avec cœur et nous sommes chanceux d’avoir du bon monde comme ça! » 

Jacques Rougeau

©(Photo Médialo- Guillaume Morin)

Les Finalistes

Depuis bientôt cinq ans, Sébastien Barbé organise, chaque année, une initiation au parahockey afin de permettre à des élèves du secondaire de découvrir et d’essayer ce sport.

Des joueurs élites, en collaboration avec Parahockey Montréal, participent, chaque fois, à cet événement annuel et font une démonstration de leur talent dans le but de transmettre leur passion.

L’objectif ultime est de développer ce sport dans la région. D’ailleurs, pour la première fois, une initiation ouverte à toute la population s’est déroulée le 28 octobre dernier. Organisée en collaboration avec Parahockey Montréal, la Ville de Joliette, l’ARLPHL, Parasports Québec et le CISSS de Lanaudière, cette activité inclusive et rassembleuse s’est tenue sur la patinoire du Centre Marcel-Bonin.

Pour son désir de développer le parahockey dans la région et pour son implication, Sébastien Barbé figure donc parmi les finalistes.   

Sébastien Barbé

©(Photo gracieuseté- Guillaume Morin)

Famille Ibanez

©(Photo gracieuseté)

Emily et Brayan avec leur père.

Les haltérophiles de Chertsey Brayan et Emily Ibanez Guerrero ont de nouveau connu une année exceptionnelle en termes de performances et c’est pourquoi ils ont été choisis comme finalistes.

Ils se sont récemment démarqués lors des prestigieux Championnats d'haltérophilie Junior en Espagne où ils ont établi de nombreux nouveaux records.

Brayan Ibanez, alors âgé de 16 ans, était également le plus jeune du Canada à tenter de se qualifier pour les Jeux olympiques 2024.

Il a d’ailleurs réalisé sa meilleure performance lors de l’étape de Cuba et s’est qualifié pour le Championnat mondial senior d’haltérophilie en Arabie Saoudite. Une blessure a toutefois compliqué son année.

De son côté, Emily a notamment remporté trois médailles mondiales aux Championnats du monde jeunesse en Albanie. À 12 ans seulement, elle est devenue la plus jeune médaillée de l'histoire de l'haltérophilie internationale. 

Les différentes formations des Sycomores de Saint-Charles-Borromée ont aussi obtenu leur place au sein des finalistes. L’équipe U15 féminine a été sacrée championne lors du Festival d’été du Circuit basketball Québec qui se tenait du 6 au 9 juillet. L’équipe a également remporté le tournoi de basketball Hang-time en juin dernier à Brossard. La formation a donc terminé sa saison estivale avec deux tournois remportés en trois occasions. De plus, l’équipe cadette des Sycomores a réalisé un grand exploit le 5 février en remportant sa première bannière de championne. Puis, elle a tout raflé lors du tournoi du Blizzard du Séminaire Saint-François les 7 et 8 avril à Saint-Augustin-de-Desmaures. Finalement, les deux équipes benjamines de l’Association de basketball Persévérance ont remporté la bannière dans leur catégorie respective au tournoi des Diablos en novembre à Trois-Rivières. 

 

Basketball

©(Photo gracieuseté)

L'équipe U15.

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