« Copilotes », la fin de la trilogie de Sophie Laurin

Littérature

©Photo gracieuseté - Julie Artacho - L'Action

L’auteure Sophie Laurin a grandi dans le Grand Joliette. Elle a fréquenté l’école Dominique-Savio, l’école Thérèse-Martin et le Cégep à Joliette.

Après avoir publié En route vers nowhere et Fausses routes, l’auteure Sophie Laurin est de retour avec un nouveau roman intitulé Copilotes et publié aux Éditions Hurtubise. Celui-ci est directement inspiré de ses souvenirs de sa jeunesse passée dans le Grand Joliette et à l’école Thérèse-Martin. Il vient boucler la boucle de la trilogie.

Après avoir abordé l’histoire de Sara et de Sébastien et leur road trip à l’été 2007 dans son premier roman, Sophie Laurin a souhaité approfondir le personnage de Marjorie dans le second tome.

« Fausses routes se déroule aussi à l’été 2007. Pendant que Sara et Sébastien sont partis en road trip, Marjorie vit son propre été à elle. C’est la même formule, avec des retours en arrière pour apprendre à mieux la connaître. On en apprendra plus sur ses amours et ses amitiés. Dans le tome trois, maintenant qu’on connaît le background amoureux des deux filles, l’histoire sera dédiée à l’amitié entre elles. On verra comment celle-ci s’est bâtie au fil des années. »

Ce nouveau roman mènera les protagonistes aux portes de l’âge adulte, alors qu’elles sont tournées vers l’avenir avec des choix de carrière à faire. Les lecteurs retrouveront Sara et Marjorie à l’été 2008, au moment où les deux amies s’envolent vers Barcelone pour célébrer la fin de leurs études universitaires. Entre deux visites touristiques ou deux bouchées de tapas se glissent néanmoins quelques questionnements existentiels. Car après tout, une fois leur périple terminé, c’est une nouvelle vie qui les attend…Copilotes se veut un vibrant hommage aux amitiés qui perdurent.

En entrevue avec L’Action, Sophie Laurin raconte qu’elle a personnellement fait un voyage à Barcelone avec des amis alors qu’elle était à l’université. « J’ai aussi eu plusieurs témoignages de proches qui avaient fait un premier voyage en allant à Barcelone… alors j’avais vraiment envie d’en parler. Je me suis inspirée de mon expérience, mais surtout en ce qui concerne les lieux et les ambiances. »

Pour le moment, ce dernier livre vient vraiment mettre un point final aux intrigues entourant Sara et Marjorie. « Je suis heureuse de la manière dont l’histoire se termine. »

Comme dans ses deux premiers romans, Sophie Laurin s'est amusée à remémorer des souvenirs qui ont marqué les gens de cette génération. Elle cite l’album Come on over de Shania Twain, les revendications entourant les camisoles aux bretelles spaghetti, la maison Columbia et les cafés internet. « J’ai cette fibre nostalgique et ça me fait du bien de me replonger dans cette époque marquante. »

Sophie Laurin a d’autres projets d’écriture sur la table, mais qu’elle ne peut dévoiler pour le moment. Toutefois, le 11 novembre, elle sera de passage à Notre-Dame-des-Prairies afin de prendre part à un déjeuner littéraire au Carrefour culturel. « C’est l’église où j’ai fait ma confirmation et ma première communion, à côté de mon ancienne école primaire. C’est très significatif pour moi, je suis fière de retourner à Notre-Dame-des-Prairies. »

Les participants pourront entendre Sophie Laurin parler de son parcours et lui poser des questions. L’entrée est gratuite, sur contribution volontaire, mais il est obligatoire de réserver au biblio@notredamedesprairies.com ou au 450 758-3670.

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