Une fuite hydraulique préoccupe des résidents à Sainte-Mélanie

Le problème est réglé selon EBI

©gracieuseté - L'Action

EBI ignore ce qui a causé la fuite hydraulique, mais elle confirme que des couches et des boudins absorbants ont rapidement été placés sur le site.

La fuite hydraulique d’un camion d’ordures d’EBI, près de l’intersection du chemin William-Malo et de la rue Napoléon-Sénécal, a préoccupé plusieurs résidents et la Municipalité de Sainte-Mélanie elle-même, qui s’inquiétaient de voir le lac du Rocher, à proximité, être contaminé. De son côté, la compagnie de collecte de matières résiduelles assure que l’incident, qui a eu lieu le 11 septembre dernier, a été contrôlé et qu’aucune conséquence n’est à déplorer.

C’est par des citoyens du secteur que la Municipalité a été informée de la fuite. Le directeur général, François Alexandre Guay, s’est rendu sur place pour constater la situation. « Un sac poubelle avait été mis pour contenir la fuite et il y avait un seau plein d’huile », se rappelle-t-il. La même journée, EBI s’est empressée d’installer des couches et des boudins absorbants, en plus de délimiter une zone sécurisée. « Il était important d’agir rapidement pour éviter la propagation de l’huile », explique Nicolas Perrino, responsable des relations publiques pour EBI. M. Guay indique qu’il a dû envoyer une personne sur place pour faire la circulation et y implanter des pancartes de signalisation.

L’inquiétude première était toutefois le lac du Rocher, qui, selon des témoins, était à un peu moins de 100 mètres de l’emplacement de la fuite. Le directeur général de Sainte-Mélanie souligne qu’il s’agit d’une source d’eau potable pour plusieurs résidents, d’où l’importance de la protéger. Il observe que la compagnie de recyclage semble avoir eu un certain délai de réaction pour régler le problème. Selon des témoins, une entreprise sous-traitante envoyée par EBI pour constater le problème aurait finalement remarqué une situation bien différente de celle décrite, ce qui aurait demandé un peu de temps à EBI pour intervenir. « L’action aurait dû être faite à l’intérieur de 48 h. Mais il est tombé une dizaine de millimètres de pluie le 12 septembre et nous avons eu peur que l’huile se disperse », raconte François Alexandre Guay. La Municipalité a donc suivi son protocole qui consiste à communiquer avec le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. La journée suivante, des travaux ont été faits en matinée pour régler le problème, ce que confirme EBI. Le directeur général remercie d'ailleurs les résidents pour leur collaboration, qui lui a permis d’agir rapidement.

Nicolas Perrino comprend les préoccupations des citoyens, mais il tient à rassurer la communauté que la fuite n’a entraîné aucune conséquence sur le lac. « C’est normal qu’il y ait des inquiétudes, mais il n’y a pas de contamination. De plus, nous faisons des suivis après ce genre d’incident », affirme-t-il en terminant.

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