Politique
Retour10 novembre 2022
Communiqué L'Action - infolanaudiere@medialo.ca
« Ça prend des transferts, plus d'argent, sans condition et sans norme », indique Gabriel Ste-Marie
Transferts en santé
©Photo gracieuseté - L'Action
Le député de Joliette, Gabriel Ste-Marie.
Alors que le système de santé craque de partout, le gouvernement fédéral s’obstine et refuse encore une fois de hausser sans condition les transferts en santé aux provinces et aux territoires, dénonce le Bloc Québécois.
Le Bloc Québécois appuie de nouveau la demande urgente du Québec, des provinces et des territoires qui réclament unanimement que le fédéral rehausse de façon durable la part des coûts des soins de santé qu’il assume. Le Bloc réitère que ces transferts en santé sont nécessaires pour améliorer les services, désengorger les urgences et soutenir le personnel soignant.
« La demande du Québec et des provinces est claire et unanime : le gouvernement doit augmenter sa part du financement en santé à hauteur de 35 %, soit 28 milliards par année, avec indexation, et ce, sans condition. Les réseaux de soins ont été durement sollicités durant la pandémie et ont urgemment besoin de ressources. Il serait profondément choquant qu’Ottawa profite de la fragilisation des systèmes de santé du Québec et des provinces pour imposer des conditions à son financement et s’ingérer dans l’une de leurs compétences exclusives », soutient le député fédéral de Joliette, Gabriel Ste-Marie.
Le député bloquiste souligne que la récente mise à jour ne prévoit pas un sou de plus d’ici 2028. Le point de rupture est atteint aujourd’hui dans les hôpitaux. « La ministre des Finances a tranché. Il n’y aura pas à court terme de hausses des transferts en santé. Nous savons que les systèmes de santé de toutes les provinces et du Québec sont en crise et sont sous-financés. Le fédéral reconnaît les problèmes. Pourquoi a-t-on annoncé si peu de mesures, voire pratiquement aucune nouvelle mesure lors de cet énoncé? », questionne le député bloquiste.
Les gouvernements des provinces et du Québec disent à Ottawa qu'il est temps qu'il joue enfin son rôle en finançant la santé à la hauteur de ses moyens. Ces chiffres sont calculés année après année par le directeur parlementaire du budget. « Selon ce dernier, les transferts en santé devraient être de 28 milliards de dollars et il devrait y avoir ensuite une hausse de 6 % par année pour couvrir l'augmentation des coûts et les besoins qui sont là. Il s'agit d'un besoin criant. », admet-il.
« L’argent des transferts n’est pas celui du fédéral. Il s’agit de la part d’impôt payée par les contribuables qui doit leur revenir sous forme de transferts, sans condition. En retenant l’argent des Québécois et des Québécoises, ce sont les personnes ayant besoin de soins et les professionnels du réseau de la santé que le fédéral pénalise. Ça suffit. Ottawa doit assumer sa part de responsabilités, sans faire de chantage sur le dos d’un réseau affaibli par des années de sous-financement, c’est urgent », avise M. Ste-Marie.
Le Bloc Québécois maintient qu’un Sommet public sur la santé réunissant l’ensemble des premiers ministres et acteurs concernés doit être tenu dès que possible.
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