Culture
Retour25 janvier 2022
Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca
Joé Savard espère trouver l’amour de sa vie
Un Mathalois à L’amour est dans le pré

©Photo gracieuseté - Hugo B. Lefort - L'Action
Joé Savard.
Joé Savard, de Saint-Jean-de-Matha, fait partie des agriculteurs qui sont de la 10e saison de L’amour est dans le pré. En entrevue avec L’Action, il confie que c’est dans l’espoir de rencontrer l’amour de sa vie qu’il s’est inscrit à l’émission.
Joé, 29 ans, raconte que lorsque le célibat est arrivé dans sa vie, il a rapidement été encouragé à s’inscrire à l’émission par ses collègues et son entourage.
« Je l’avais en tête, dans le milieu de l’agriculture, ça se parle beaucoup, on sait que c’est là. »
Joé aimait le concept et il a décidé de tenter sa chance et de s’inscrire, mais il avoue qu’il ne pensait pas réellement être choisi.
Toutefois, de fil en aiguille, sa candidature passait les différentes étapes du processus de sélection. « Je me suis mis à écouter la dernière saison de l’émission, je n’ai pas la télévision chez moi, alors je l’écoutais sur mon téléphone! »
Il s’est inscrit en février dernier et c’est à la fin juillet qu’il a finalement su qu’il faisait partie des agriculteurs sélectionnés. Le tournage a eu lieu en août.
« Au début, je me suis inscrit sans attente, pour le plaisir, mais quand je prends des décisions, je les assume jusqu’au bout. La seule raison pour laquelle j’ai eu envie de participer à l’émission, c’est pour rencontrer la femme de ma vie. »
Le fait que sa candidature ait été retenue voulait aussi dire, pour Joé, qu’il devait se dépêcher de finir des travaux de rénovation sur sa ferme et sa maison.
« J’ai toujours eu tendance à investir dans mes bâtiments de ferme avant mon propre confort... là, j’allais accueillir trois femmes chez moi. »
Joé Savard a acheté sa ferme à Saint-Jean-de-Matha il y a deux ans et demi. Auparavant, il demeurait sur une autre fermette à Saint-Norbert, mais il cherchait quelque chose de plus gros. Il est donc tombé sur la terre à Saint-Jean-de-Matha. « Il y avait des pommiers et un champ avec un beau potentiel pour la réalisation de mes projets en agriculture, cependant, la maison n’avait pas été habitée depuis deux ans. Il n’y avait pas d’eau ni d’électricité. Elle avait été laissée à l’abandon, mais la toiture et les fondations étaient bonnes. »
Il est aussi tombé sous le charme de la municipalité. « J’ai été agréablement surpris, je demeure sur une rue tranquille, à deux pas du village qui est très vivant. » Natif de Montréal, Joé connaissait bien la région pour avoir étudié à l’école anglaise à Joliette. Il a aussi des amis et de la famille dans la région et notamment dans le secteur de Sainte-Émélie-de-l’Énergie.
À la recherche de l’autosuffisance
Joé Savard est agriculteur, toutefois, il travaille aussi en tant qu’électromécanicien en usine et technicien en cryogénie. Il raconte qu’au départ, il ne pensait pas nécessairement acheter une ferme, il avait plutôt envie d’une maison reculée dans le bois par exemple. « J’aime mon métier et je ne veux pas changer de domaine, mais une ouverture s’est présentée. » C’est ainsi qu’il a acquis sa première fermette à Saint-Norbert.
Lors des premières émissions de L’amour est dans le pré, les téléspectateurs ont pu se rendre compte que Joé prône un mode de vie très différent. À la recherche de l’autosuffisance alimentaire, il réalise l’ensemble des travaux sur sa ferme à l’ancienne, avec des chevaux.
Il mentionne que sur sa fermette à Saint-Norbert, il ne possédait que des chiens de traîneau. Il utilisait une motoneige pour taper les sentiers, puis, il a eu envie de le faire avec des chevaux. « J’aime les animaux et j’ai toujours voulu avoir des chevaux de trait. »
Il a été accompagné par une sommité en la matière qui demeure à Berthierville. « J’ai vraiment eu la piqûre et je me suis dit que lorsque j’aurais une plus grosse ferme, je ferais tout avec les chevaux. Ça a juste grossi ma passion. »
Sur sa ferme de Saint-Jean-de-Matha, il possède maintenant 21 arpents de culture de foin et il fait tous les travaux avec ses chevaux.
Joé souligne que ce mode de fonctionnement attire la curiosité. Il explique que même avant l’émission, il arrivait fréquemment que des gens s’arrêtent pour le regarder travailler, son champ étant situé sur un coin de rue, et un de ses voisins se proposait souvent pour l’aider. « J’aime mon projet et ça permet de faire ressortir le folklore québécois. »
Joé possède aussi divers animaux tels que des agneaux, des poules et des cochons dans le but d’atteindre une autosuffisance.
Il souligne qu’il n’a pas nécessairement tout le temps été encouragé dans le style de vie qu’il a choisi et s’il peut influencer des gens par son passage à l’émission, ce sera juste un plus. « Je ne viens pas d’une famille d’agriculteurs, je suis parti de rien. Au cours des années, j’ai rencontré une seule personne, en Estrie, qui cultive de la même manière que moi. »
Il précise qu’il s’agit vraiment d’une philosophie de vie, d’un retour aux sources. En cette période de pandémie et d’insécurité où plusieurs entreprises sont mises à mal, il confie que lorsqu’on vit d’autosuffisance, on se sent en quelque sorte à l’abri et indépendant des catastrophes. « La seule chose que ça prend, c’est du cœur à l’ouvrage. »
La 10e saison de L’amour est dans le pré est diffusée le jeudi, à 20 h, sur Noovo.

©Photo gracieuseté - L'Action
Joé Savard effectue l’ensemble des travaux à l’aide de chevaux de trait.
Commentaires
11 février 2022
Léo Beaulieu.
Bonjour Joé. Je possède plusieurs instruments de ferme en très bon état entreposés depuis plus de 50 ans dans une grange. Si vous pensez être intéressé, je serais très heureux que quelqu’un puisse s’en servir avec ses chevaux. J’ai des photos si vous en faites la demande. Très intéressant votre travail avec vos chevaux.
28 avril 2022
Roger Tardif
Bonjour Joé, Audrey Lemieux-Paquet monte mes chevaux. J'aurais une charrue un versoir pour chevaux. Si ça t'intéresse texte moi sur Messenger. Bonne journée