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Retour19 octobre 2021
Jason Joly - jjoly@medialo.ca
Les Lanaudoises se mobilisent pour la 5e action de la Marche mondiale des femmes
Table de concertation des groupes de femmes de Lanaudière
©Photo gracieuseté - L'Action
Une centaine de personnes ont marché dans les rues de Joliette lors de la 5e action de la Marche mondiale des femmes.
Afin de souligner la clôture de la 5e action de la Marche mondiale des femmes, une centaine de personnes ont participé à une marche organisée le 17 octobre à Joliette par la Table de concertation des groupes de femmes de Lanaudière.
Cinq arrêts symboliques ont été planifiés pour présenter aux participants les revendications de la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes (CQMMF), soit la pauvreté, les violences faites aux femmes, les enjeux concernant les femmes migrantes, immigrantes et racisées, la justice climatique et la revendication sur les femmes autochtones. Pendant cette action de solidarité, le manifeste « Résistons pour vivre, marchons pour transformer » a aussi été dévoilé.
©Photo gracieuseté - L'Action
Cinq arrêts étaient prévus pour présenter les revendications prônées par la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes.
La Marche mondiale des femmes est un outil collectif permettant de construire une solidarité qui prend en compte la grande diversité de la société visant non seulement l’égalité entre les femmes et les hommes, mais aussi celle entre les femmes elles-mêmes.
« Cela fait longtemps que les femmes de Lanaudière revendiquent et se mobilisent pour l’amélioration des conditions de vie des femmes. La pandémie et les mesures sanitaires ont mis en lumière de façon importante les inégalités sociales vécues ici comme ailleurs, surtout chez les femmes les plus vulnérables », soulève Francine Rivest, coordonnatrice de la Table de concertation des groupes de femmes.
« La hausse des violences conjugales et la vague des féminicides qui secoue le Québec le démontrent dramatiquement, tout comme les femmes et les filles des communautés autochtones sont particulièrement sujettes à être victimes de violence et de discrimination », déplore Caroline Caron, coordonnatrice de la Maison d’accueil la Traverse.
Tout au long du trajet, les différentes porte-paroles ont aussi rappelé au gouvernement qu’il devrait discuter avec les femmes pour instaurer des mesures qui tiennent compte de leurs besoins.
Dans la dernière année, la CQMMF a mis en place des tables de travail avec différentes organisations sur chacun des enjeux soulevés afin de trouver des solutions pour construire un monde meilleur pour les femmes. Un bilan des revendications sera effectué et des rencontres avec les représentants des ministères concernés sont prévues dans les prochains mois.
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