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Les travailleurs de la cimenterie de Joliette en lockout
Conflit de travail
©Photo gracieuseté - L'Action
Les travailleurs de la cimenterie sont en lockout depuis le samedi 22 mai à 23 h.
Selon des informations relayées par la Fédération des travailleurs et des travailleuses du Québec (FTQ) Laurentides-Lanaudière ainsi que par plusieurs employés qui ont contacté L’Action, les travailleurs de la cimenterie CRH de Joliette sont en lockout depuis le samedi 22 mai à 23 h.
Il semble que leur convention collective venait à échéance le 29 mai prochain à minuit.
La cimenterie aurait fait appel à une cinquantaine d’agents de sécurité pour mettre ces travailleurs de la section locale 177 du syndicat Unifor en lockout. Selon des informations partagées par des employés, ce serait actuellement les cadres qui sont au travail au sein de la cimenterie.
Sur sa page Facebook, la FTQ Laurentides-Lanaudière a écrit que la cimenterie « a fermé temporairement deux des quatre fours pour baisser l’offre et faire augmenter les prix du ciment ». La FTQ dénonce que ce sont les Québécois qui en paieront les frais et aussi la prise d’une telle décision en pleine pandémie:« Les actionnaires américains ne font pas loin du double à chaque tonne de ciment qui actuellement est à 129$! Mais il semble que ce ne soit pas assez! »
De son côté, la cimenterie invoque des motifs économiques à cette fermeture temporaire de deux fours.
Rappelons qu’en novembre dernier, les travailleurs de la cimenterie avaient appris avec consternation que deux des quatre fours seraient fermés en juin 2021. Le syndicat attribuait en grande partie cette réduction de production au fait que la cimenterie McInnis de Port-Daniel écoule son ciment sur le marché canadien. On évaluait alors que pas moins de 80 employés syndiqués et une vingtaine de cadres seraient touchés par cette mesure.
©Photo archives - L'Action
La cimenterie de Joliette.
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