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Retour07 janvier 2021
Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca
Les restaurants et les commerces de détail demeurent les laissés-pour-compte
Crise sanitaire
©gracieuseté pixabay.com - L'Action
Les restaurants et les commerces de détail ont dû innover tout au long de la crise.
C’est sans grande surprise que la Chambre de commerce du Grand Joliette (CCGJ) a reçu les annonces du premier ministre François Legault concernant les mesures pour les prochaines semaines.
« On ne croyait pas à une fermeture mur à mur. Le gouvernement fait ce qu’il faut pour enrayer la crise sanitaire, mais il est conscient qu’on ne peut pas fermer toute l’économie », commente la directrice générale de la CCGJ, Jade Poitras Bessette.
Elle souligne d’ailleurs le fait que deux secteurs importants de l’économie demeurent ouverts pour les activités essentielles, soit la construction et le manufacturier. « Fermer une usine, ça coûte cher, fermer deux fois en quelques mois aurait eu des impacts majeurs. »
Selon la directrice générale, les deux grands laissés-pour-compte demeurent les restaurants et les commerces de détail. « La situation est très douloureuse pour ces industries. »
Elle ajoute que ces deux secteurs névralgiques dans la MRC de Joliette ont innové et se sont reconvertis depuis le début de la crise. « Ils ont pu sortir leur épingle du jeu en s’adaptant. » Toutefois, certains commerces se retrouvent dans des situations plus critiques.
Avec ses partenaires, la CCGJ tente d’ailleurs de les rejoindre afin de connaître leurs besoins et ce qui peut être fait pour les aider à s’adapter à la crise.
Jade Poitras Bessette se réjouit du fait que le gouvernement permette la cueillette de marchandise à la porte des commerces. « C’est d’ailleurs une demande que les chambres de commerce avaient faite au gouvernement. »
Elle encourage la population à continuer d’acheter localement.
La Chambre de commerce du Grand Joliette reçoit autant de demandes qu’au printemps de la part des entreprises, même si ce sont moins des demandes d’urgence. « Beaucoup de commerçants ont des besoins de main-d’œuvre ou de formation. Les entreprises veulent savoir quels prêts ou quels programmes seront disponibles à long terme. »
La CCGJ travaille aussi avec la Fédération des chambres de commerce du Québec afin de préparer la relance économique.
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