Monographies
Retour26 février 2020
Un statut de ville pour Saint-Charles-Borromée pleinement justifié
Croissance
©archives - L'Action
La Municipalité de Saint-Charles-Borromée a reçu le statut de « ville » à la fin septembre 2019, à la suite d’une demande en ce sens formulée auprès de la ministre des Affaires municipales, Mme Andrée Laforest, le tout confirmant l’évolution évidente de la municipalité au cours des dernières années.
« Plus un village se développe, se complexifie, plus il y a de services, la situation s’apparente plus à une ville. La ministre Laforest l’a reconnu, tout comme dans le cas de Notre-Dame-des-Prairies », commente le maire Robert Bibeau en entrevue avec L’Action.
La croissance démographique récente illustre bien le changement de nature de la municipalité. Ainsi, la population a crû de 337 personnes au cours de la dernière année pour s’établir à 14 575, soit 3000 citoyens de plus qu’il y a dix ans. La Ville de Saint-Charles-Borromée est celle qui a reçu le plus grand nombre de nouveaux résidents dans la MRC de Joliette l’an passé.
« Passer sous le régime du Code municipal à celui de la Loi des cités et villes donne des pouvoirs d'administration et d'aménagement de caractère urbain », explique le maire Bibeau.
Le changement de statut a aussi des impacts administratifs sur la désignation des fonctions et des postes au sein de l’appareil municipal. Pour les municipalités régies par le Code municipal, le seul officier imposé par la loi est le secrétaire-trésorier. Dans une ville, trois officiers municipaux sont imposés par la Loi des cités et villes, soit le greffier pour les affaires légales et juridiques et le trésorier pour les affaires financières, tous deux assurant la mission, avec le directeur général, de soutenir le conseil municipal et l’administration municipale dans ses décisions.
Parmi les nouveaux pouvoirs dévolus à la Ville de Saint-Charles-Borromée, il y a celui de la vente des immeubles pour défaut de paiement de taxes et la mise à jour du rôle triennal d’évaluation des propriétés, attributions qui relevaient auparavant de la MRC.
Saint-Charles-Borromée rejoint donc les quelque 230 localités régies par la Loi des cités et villes au Québec. Le changement de régime n’aura aucun impact sur le cadre financier de la municipalité, précisait-on au moment de l’annonce l’automne dernier.
Commentaires