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Retour26 février 2020
Des créateurs de milieux de vie
La famille Bordeleau
©Photo gracieuseté - L'Action
De gauche à droite Sébastien Buisson directeur général adjoint, Luce Bordeleau directrice générale et Bernard Bordeleau président fondateur.
De simple charpentier-menuisier à promoteur immobilier, Bernard Bordeleau a façonné le paysage urbain de Saint-Charles-Borromée en construisant une multitude d’unités d’habitation pour loger de jeunes familles avant d’ériger des complexes locatifs pour retraités. La tradition se poursuit dans cette entreprise qui est maintenant dirigée par sa fille Luce et son gendre Sébastien Buisson.
Récemment, Saint-Charles-Borromée décernait le titre de bâtisseur à Bernard Bordeleau, en guise de reconnaissance pour plus de 50 ans de travail dans la construction résidentielle.
Originaire de Sainte-Béatrix, la famille Bordeleau a élu domicile à Saint-Charles-Borromée lorsque Bernard Bordeleau a construit lui-même la résidence familiale sur la rue Trudeau en 1963. Pour expliquer le sens des affaires de cette famille, Luce Bordeleau a parlé de l’importance de sa grand-mère Bernadette Beaudry: « c’est elle qui était d’affaires et qui tenait les cordons de la bourse chez les Bordeleau », précise Luce qui ajoute, « elle était habile de ses mains et elle faisait du bricolage ».
De l’unifamiliale à la résidence pour retraités
Des rues entières ou presque de Saint-Charles-Borromée ont été construites par Bernard Bordeleau, qu’on pense aux maisons unifamiliales des rues Amélie-Fristel, Patrick-Marcil, Riendeau, Villiers et Wilfrid-Ranger. Monsieur Bordeleau surveillait le chantier et participait à la construction le jour avant de faire du bureau en soirée pour gérer l’entreprise et rencontrer des acheteurs. Luce Bordeleau se souvient que son père lui demandait de faire le ménage avant de livrer la nouvelle maison à l’acheteur.
Soucieux de répondre aux besoins croissants de résidences avec le vieillissement de la population, Bernard Bordeleau a mis en chantier, en 2001, un premier complexe immobilier dédié aux retraités.
À ce chapitre Luce Bordeleau souligne le travail de l’architecte Louis Morrissette qui a réalisé les attentes de son père. De nombreux corps de métier ont participé à la construction de ces immeubles, notamment des entrepreneurs locaux comme Michel Lavallée et Rosaire Fortier.
Aujourd’hui, Les Habitations Bordeleau, c’est plus de 720 logements locatifs répartis dans cinq complexes immobiliers, offrant de multiples commodités, comme la restauration et les loisirs. Les Habitations comprennent également des unités de soins adaptées aux personnes en perte cognitive.
250 personnes travaillent aux Habitations: des concierges, jardiniers, préposés, surveillants, animateurs, infirmières et cuisiniers. À noter que les cuisines des Habitations Bordeleau servent environ 650 000 repas par année selon Luce Bordeleau.
« Pour une qualité de vie »
« Notre principal objectif est de briser l’isolement des aînés», affirme avec conviction la directrice générale qui cite les valeurs de l’entreprise soit: « le respect, la valorisation, la qualité des services, l’esthétique et l’audace ».
Aux Habitations Bordeleau, on propose une gamme d’activités allant du golf intérieur aux quilles en passant par le billard, la salle d’exercice et la bibliothèque. On souligne aussi les fêtes de Noël, Pâques, la Saint-Valentin et bien d’autres célébrations au calendrier, sans oublier les anniversaires de naissance des résidents. Parmi les autres particularités, notez qu’une navette permet aux résidents de se déplacer pour faire des courses.
Des spectacles de vedettes appréciées du public sont souvent au programme. Luce Bordeleau cite le passage récent de Guylaine Tanguay et de Kaïn.
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