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Retour22 janvier 2020
Une expérience enrichissante pour Jason St-Amour
Parlement étudiant Québec
©(Photo gracieuseté - William d'Avignon)
Du 2 au 6 janvier dernier, pas moins de 140 étudiants provenant de différentes universités et programmes d’études ont participé à la 34e législature du Parlement étudiant Québec (PEQ). De ce nombre, le Joliettain Jason St-Amour y prenait part pour la quatrième fois et pour ce dernier tour de piste, un énorme défi l’attendait.
Après avoir occupé le poste de ministre de la Santé il y a deux ans et celui de ministre des Finances l’an dernier, ce n’est nul autre que les souliers du premier ministre qu’il devait chausser. Cette expérience a été pour lui enrichissante, soulignant l’esprit de collaboration qui régnait parmi les étudiants.
« On en ressort avec plusieurs connaissances. On vit des situations stressantes avec de vraies crises, par exemple un scénario où la fonction publique tombait en grève. Pour des jeunes de 18 à 25 ans, il faut avoir des réponses crédibles. Elles nous sortent de notre zone de confort, nous amènent à nous dépasser. On ne peut pas vraiment se préparer à ça », a raconté celui qui tenait un rôle de vétéran dans la formation politique des Bleus.
D’ailleurs, des situations stressantes, Jason St-Amour en a vécues en raison de sa position. En plus d’être la voix officielle de son parti, il a dû faire face aux journalistes, également étudiants. « Ce sont des gens préparés, on ne pouvait pas dire n’importe quoi. Eux, ils sont là pour nous talonner et parfois il en ressortait du grand journalisme de qualité. Pour ma part, je me retrouvais toujours dans le feu de l’action pour répondre à l’opposition. Même dans les moments de stress et d’improvisation, on se doit d’avoir quelque chose de pertinent à dire », laisse-t-il entendre.
Une année de préparation
La 34e législature du Parlement étudiant Québec (PEQ) est une simulation où l’Assemblée nationale ouvre ses portes aux étudiants durant une semaine. Deux formations, les Bleus et les Rouges, s’affrontent sous les yeux des journalistes. Durant ces cinq jours de débats, les deux parties déposent six projets de loi, deux projets de livre (réflexion sortant du cadre juridique) ainsi que deux budgets.
« La simulation est laissée aux mains des étudiants. C’est nous qui dictons les règles. Chacun s’attribue des rôles et le tout se fait de façon très collégiale », mentionne le jeune homme de 22 ans.
Le mot d’ordre de cette activité est d’être le plus réaliste possible sur ce qui se passe à l’Assemblée nationale. Les projets de loi portent sur des sujets d’actualité ainsi que des enjeux de société. Son parti a d’ailleurs déposé un projet de loi sur la crise du logement.
« Il y a des étudiants provenant de tous les horizons académiques et même de vie, ce qui donne droit à de fabuleux échanges. Outre les projets de loi, on se doit d’éplucher la démarche du gouvernement pour monter le budget. Il s’agit d’un exercice ardu qui nous demande de nous dépasser. »
L’étudiant au baccalauréat en Sciences politiques à l’Université de Montréal dit s’être préparé pendant une année afin d’affronter ces cinq jours. Puisqu’il a hérité du rôle de premier ministre, il devra laisser sa place à la relève.
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