08 janvier 2020

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©Photo Anne-Marie Duquette - L'Action

Dans l’ordre habituel : Guy Bénard, Jade Poitras Bessette et Pierre-Luc Bellerose, les deux présidents tenant les distinctions de la FCCQ.

Sous les feux de la rampe

Novembre, Château Frontenac, Gala annuel de la Fédération des Chambres de Commerce du Québec (FCCQ). Nominée dans deux des cinq catégories présentées, la CCGJ rafle la mise, quittant avec le prix « Recrutement », ainsi que le très convoité « Chambre de commerce de l’année ». L’ironie ? C’était la première fois que la Chambre était mise en nomination par la Fédération. « C’est le Grand Joliette, toute la communauté d’entrepreneurs d’ici qui rayonne par son travail en synergie », commente la directrice générale Jade Poitras Bessette. D’ailleurs, c’est en partie par la croissance de son <@Ri>membership<@$p> et la rétention des adhérents que la CCGJ s’est démarquée. « En 2016, nous avions 380 membres. En 2018-2019, nous en sommes à 534, le tout échelonné sur deux ans. En comparaison, la Chambre de Québec compte environ 4 700 membres, mais notre progression a été plus rapide », explique le président Pierre-Luc Bellerose. L’ancien président Guy Bénard renchérit : « Notre membership constitue notre force. Aujourd’hui, 42 % d’entre eux assistaient au dîner-conférence, un taux de participation qui étonne les autres chambres de la Fédération. »

À la suite du Gala, les retombées ne se sont pas fait attendre. Déjà, de potentiels partenariats sont prévus avec la Chambre de commerce américaine au Canada, de même qu’avec la Société de développement économique du Saint-Laurent (Sodes). De plus, la CCGJ, désormais membre du cercle restreint des quinze plus grandes chambres de commerce au Québec, peut faire bénéficier ses membres d’une proximité des enjeux et d’un pouvoir décisionnel auprès des hautes instances : « Nous pouvons connaître les grands axes économiques en siégeant sur le conseil d’administration de la Fédération et faire des recommandations directement au gouvernement », souligne M. Bénard.

Union, force et prospérité

Et l’événement le plus marquant ? Choix difficile… « Être parmi les quinze plus grandes chambres…mais les célébrations du 125e anniversaire, c’est à souligner », confie l’ancien président. En effet, la CCGJ fait figure de pionnière dans ce créneau au Québec. Les festivités entourant ses 125 ans d’existence lors de la campagne « Faisons chambre commune » ont permis de « sortir encore plus des sentiers battus », selon la directrice générale, qui ajoute : « Les activités et le rayonnement ont mené à une augmentation des adhésions et une grande participation des membres. Nous sommes très dynamiques. On va sur le terrain pour être à proximité de nos membres, de la population et accessibles à tous, hommes, femmes, entrepreneurs de tout horizon. » M. Bellerose appuie : « Le développement économique, c’est l’affaire de tous, au-delà de l’entrepreneuriat, pour assurer la vitalité non seulement du Grand Joliette, mais de l’ensemble de la MRC. »

De même, en 2019, on revampe le site web et dévoile une nouvelle image avec le slogan « UNIS. FORTS. PROSPÈRES. », s’éloignant de l’image inadéquate de « l’establishment, du veston-cravate alors que nous sommes ouverts et inclusifs », maintient le président. À ce propos, la directrice colore : « Nous sommes comme les Mini-Wheats, avec un petit côté givré, funky, qui nous laisse le droit de nous amuser, tout en conservant notre côté axé sur le développement économique de façon très pointue et avancée. »

Unis par les liens fortement tissés par les gens d’affaires qui ont confiance en l’avenir. Forts par son ancrage indéfectible dans notre milieu. Prospères pour illustrer l’évolution effervescente et l’engagement à contribuer au bien-être du territoire. Voilà les lignes directrices de la Chambre de Commerce du Grand Joliette.

Finalistes

Carole Bonin

Carole Bonin, de Saint-Thomas, offre un véritable havre de paix aux femmes atteintes de cancer au sein de son salon de coiffure Majestique. Elle met tout en place pour que les femmes vivent une expérience pleine d’espoir et de réconfort. Elle a notamment développé, de façon bénévole, tout un réseau d’aide financière et matérielle pour les personnes malades.

L’entreprise Patrick Morin

L’équipe du Patrick Morin de Sainte-Marcelline-de-Kildare a su faire face avec résilience à l’incendie du magasin, qui était aussi le premier de la famille Morin. L’entreprise a su maintenir des services tout au long de la reconstruction et elle a investi 3,5 millions de dollars au sein de la nouvelle bâtisse. De nouveaux produits ont été ajoutés et trois emplois ont été créés.

LVL Marine

Le Joliettain Louis-Philippe Lizée et son partenaire d’affaires Laurence Vinet-Lavoie ont créé LVL Marine, une entreprise qui se démarque par son créneau unique et novateur. L’entreprise se spécialise en travaux immergés et ses fondateurs s’investissent dans la pêche expérimentale afin que les fonds marins soient moins pollués et que la vie puisse y persister. L’entreprise s’est distinguée lors du gala régional du Défi OSEntreprendre.