20 septembre 2019

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©(Photo L'Action - Steven Lafortune)

C’est Patrick Morin qui a scié le ruban officiel de la réouverture de sa succursale de Sainte-Marcelline-de-Kildare, le jeudi 19 septembre.

C’est devant les membres de la famille, des partenaires et des employés que le directeur général de la chaîne de magasins de rénovation, Michel St-Jean, a annoncé officiellement sa réouverture. Il a d’entrée de jeu dévoilé que l’entreprise a investi 3,5 M$ pour sa construction. 

Dans ses remerciements, il a débuté avec la famille Morin. « Ouvrir un magasin, cela peut prendre des mois, voire des années. Dès le lendemain, les cendres étaient encore chaudes, mais la famille avait déjà décidé d’ouvrir un magasin et de l’agrandir, que tous les employés allaient être relocalisés et qu’une roulotte serait placée pour poursuivre notre service à la clientèle. J’ai été vraiment impressionné. »

Les derniers mois ont été forts en émotions, étant donné que ce Patrick Morin était le premier magasin de la famille. Toutefois, le dg rappelle que le soutien des entrepreneurs faisant affaire avec la bannière depuis des années a été indéfectible, de même que les employés.

Le maire de Sainte-Marcelline-de-Kildare, Gaétan Morin, a quant à lui encensé les fondateurs. « Quand j’ai vu l’incendie du magasin, ça a été un gros coup au cœur. Les Morin, c’est un joyau, un fleuron et notre plus imposant employeur. De le voir s’ériger à la vitesse grand V, je n’en revenais pas. Il répondra à la demande des années 2020, comme il le faisait dans les années 60. »

Enfin, en plus d’en profiter pour accroître sa superficie de 20%, passant à 12 000 pieds carrés, l’agrandissement a permis la création de trois emplois. De nouveaux produits ont fait leur apparition sous son toit, par exemple des luminaires ainsi que des couvre-planchers.  

Une belle continuité 

Présent lors de l’annonce, Patrick Morin a indiqué que la reconstruction de son magasin de Sainte-Marcelline-de-Kildare s’inscrivait dans un mouvement de continuité. « Oui, l’incendie a été bien pénible, mais c’était une chose qu’on ne pouvait contrôler. Il a fallu l’accepter. En revanche, il est toujours important de servir ses clients, alors il fallait que ça continue. »