La SQDC ouvre enfin ses portes à Joliette

©(Photo - Steven Lafortune - L'Action

Une quinzaine de personnes attendaient en périphérie des portes de la Société québécoise du cannabis sur la Place Bourget à Joliette, le mercredi 1er mai.

CANNABIS. Après des mois de spéculations, la succursale de la Société québécoise du cannabis à Joliette a ouvert ses portes le mercredi 1er mai.

Une quinzaine de personnes attendaient l’ouverture du magasin, prévue pour 10 h. Ils se mobilisaient en périphérie de la ligne d’attente placée devant l’entrée.

Deux consommateurs, arrivés une heure plus tôt, se tenaient au-devant de la file. Le premier allait régulièrement s’approvisionner dans les succursales de Terrebonne et Mascouche.

D’ailleurs, il cherche une variété en particulier. « Le blue dream, a-t-il lancé. Il est bien dur à trouver. J’ai réussi à en dénicher qu’une seule fois. C’est une sorte fabuleuse, qui n’est pas forte au goût. »

Dans la région de Joliette depuis seulement quelques mois, il a mentionné que la venue d’une succursale de la SQDC revitalisera le centre-ville. « Le coin est bien choisi. Elle ne pouvait être mieux placée. C’est tant mieux pour le centre-ville, parce qu’il était mort avec de nombreux locaux vides », a-t-il fait savoir, ajoutant qu’elle amènera davantage de personnes sur la Place Bourget.

Consommateur régulier, il estime acheter hebdomadairement. « Je suis un bon fumeur, alors quand je viens dans un magasin comme celui-ci, je fais mes provisions pour la semaine. C’est thérapeutique pour ma part, je me sens mieux », a-t-il laissé entendre.

Une longue attente

Pour sa part, celui qui lui tenait compagnie a indiqué prendre son mal en patience depuis plusieurs mois, soit dès l’annonce de la légalisation de la marijuana par le gouvernement fédéral ainsi que le dévoilement des succursales de la Société québécoise du cannabis en octobre 2018.

Les nombreux rebondissements dans le dossier de l’avènement d’un point de vente à Joliette ont fait en sorte que sept mois se sont écoulés. L’arrivée au pouvoir du gouvernement caquiste a mis un frein à sa réalisation, étant donné que les cégeps et les universités étaient ajoutés à titre d’établissement scolaire, ce qui avait pour conséquence que l’endroit attitré de la SQDC au centre-ville était compromis en raison de sa proximité avec le Cégep de Joliette.

Fumeur occasionnel, il ne cherche rien en particulier. « Je désire quelque chose de bien, de planant. S’il y en a, je vais peut-être essayer aussi le blue dream! », s’est-il exclamé.

Joliette devient ainsi la 14e succursale de la SQDC dans la province, après Montréal, Rimouski, Lévis et Drummondville.

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